mercredi 29 juin 2011

Musée de Nouvelle-Calédonie


C'est par une journée pluvieuse et grâce à notre pass' nature & culture que nous avons pu nous rendre au Musée de Nouvelle-Calédonie, consacré aux populations kanaks et océaniennes.

Plat (origine Polynésie)
Pirogue





















Chaque salle invitent le visiteur au voyage. Nous découvrons des collections de sculptures, de masques, de poteries, de parures, de bijoux de jade ou de coquillages, de monnaies, d'armes ou d'outils, de flèches faîtières et tout autre objet faisant partie de la culture mélanésienne tel que les pierres magiques qui en fonction de leur forme ont leur utilité : pierre pour faire pousser le taro (tubercule), pierre de pluie, etc...

Jupe du danseur
Outils
Monnaie









Flèches faîtières

Peignes










Navettes et fils de pêches





















Au détour du jardin intérieur menant à la case traditionnelle, quelques pierres ornées de pétroglyphes agrémentent le parcours.



mercredi 15 juin 2011

Poé

A 2h30 de Nouméa, Poé est très prisé par les Nouméens qui passent la plupart de leur week-end dans leur résidence secondaire à Poé. Depuis le temps qu'on nous en parlait, nous avions donc prévu d'y passer notre dernière journée. C'est vers 10h30 le lendemain matin que nous sommes arrivés à la plage de la Roche Percée, roche qui n'existe plus aujourd'hui puisqu'elle a finit par s'effondrer, ne reste plus qu'un énorme monolithe en forme de tête de bonhomme avec un peu d'imagination.


La plage n'est pas paradisiaque, mais son étendue et la houle en font le paradis des surfeurs.


Nous poursuivons notre ascension, une route sur la gauche nous conduit au belvédère, situé au dessus du bonhomme, offrant une vue magnifique sur la barrière de corail, la passe et la baie des tortues. Un sentier mène à la baie des tortues et à la baie des amoureux.











Baie des tortues










Nous reprenons la route en direction de la plage de Poé, celle dont tout le monde parle, la plus belle de la côte ouest avec ses 17 kilomètres de sable blanc, on confirme. Après avoir longé la seule route bordé de bungalows secondaires et campings, nous déjeunons dans un petit snack. Nous louons 2 kayaks pour aller admirer les énormes vagues qui se fracassent au loin sur la barrière de corail. L'eau est claire et peu profonde sur le lagon.


Nous avions presque atteint la barrière, quand nous apercevions de plus en plus de tâches noires d'une taille comprise entre 80 centimètres et un mètre qui passées sous nos canoés. Il s'agissait de majestueuses petites raies manta mais quand on se rappelle la taille de celle que nous avions aperçue la veille, il a été plus prudent de faire demi-tour avant de faire une mauvaise rencontre.

Pour clore notre séjour, en l'entrée du village de la Foa, se dresse la passerelle Marguerite, imaginée par l'ingénieur Gustave Eiffel lui-même.


lundi 13 juin 2011

Poum -> Koné

Nous reprenons la route en direction de Koné, où nous passerons la nuit, via Koumac encore une fois mais juste pour la pause essence, sandwichs et regonflage des pneus.

Nous traversons encore toutes sortes de paysages allant du far-west calédonien pour le côté agricole aux impressionnantes exploitations minières. Parfois même, cela m'a rappelé l'Auvergne, mais cela reste un point de vue strictement personnel, à entendre Luc, forcément, je ne suis pas chauvine mais l'horizon nous offrait une chaîne de montagnes aux sommets polis dans les tons gris vert comme lorsqu'on aperçoit la chaîne des Puys par temps brumeux. Evidemment ça ne peut pas parler à tout le monde. Mais j'ai bien entendu dire par certains que cela pouvait ressembler à la Normandie sous prétexte de trouver des vaches dans un pré ?! Chacun sa région donc, mais j'en ai pas vu des vaches comme ça en Normandie !




Biches en captivité











Avant d'arriver à Koné, l'objectif de la journée était de voir ce fameux coeur qui illustre la couverture du livre de Yann Arthus Bertrand, la terre vue du ciel. Sachant qu'il se trouve à Voh et que l'accès ne peut se faire que par les airs mais aussi en 4 x 4 ou à pieds. Par élimination, nous optons donc pour la dernière solution sauf qu'avant de s'engager à marcher pendant 1h45, nous essayons de repérer l'accès à ce fameux coeur, histoire d'être sûrs de notre coup. Le village est désert, un seul panneau fait référence au lieu sans toutefois donner d'indication. Vous devez savoir que déjà en temps normal, on ne peut pas dire que la Calédonie soit dénaturée par la signalisation, même dans Nouméa, il faut apprendre à s'orienter soi-même, mais on s'attendait quand même à un minimum avec la popularité que cet endroit pourrait avoir. C'est donc bredouille et remis à une prochaine fois que nous avons décidé d'aller voir du côté de la plage de Gatope, la plus belle de la région. Mais par hasard, nous poursuivons jusqu'au monument au mort d'où la vue s'étend sur la baie, pour nous dégourdir un peu. Luc remarque un plongeur dans l'eau qui s'avère être bien autre chose à y regarder d'un peu plus près. Ce fût notre incroyable rencontre... nous sommes restés là à l'observer près d'une demi-heure, sous le choc. On vous laisse voir par vous même...


Nous clôturons cette journée par l'hôtel aux allures de lotissement américain avec sa guérite à l'entrée et tous ses chalets bien alignés, un peu trop peut-être.




samedi 11 juin 2011

Boat Pass

Après notre douce nuit au Malabou Beach, nous reprenons la route en direction de Boat Pass qui est l'extrémité nord de la Grande Terre. En ce qui nous concerne, c'est un des deux plus bel endroit avec Poé que nous ayons vu durant notre voyage.



La route est longue, pas toujours en bon état et se termine par une piste qui n'en finit plus, les pauses photos non plus mais l'endroit se mérite vraiment.




Nous finissons par atteindre une superbe plage, presque déserte, car n'oublions pas que ce lieu est quelque peu touristique, mais nous finissons par être les derniers à rester. L'eau s'étend à perte de vue sur 50 centimètres de profondeur.



En face de nous se dresse plusieurs îles, peu ou pas habitées. L'eau est si claire que nous faisons notre première rencontre aquatique, tout aussi surpris que nous, le crabe ne tarde pas à filer se cacher sous les palétuviers.

Serait-ce Bernard ?
Pour la petite anecdote, c'est en me baladant sur la plage que je suis tombée sur le coeur-caillou. Comme quoi...

On vous embrasse bien fort



mardi 7 juin 2011

Hienghène -> Poum

C'est seuls que nous quittons Hienghène où Céline et Edouard ont choisi de passer leur week-end. Nous ne pouvons poursuivre sans passer voir la poule couveuse, rocher devenu l'emblême de la région. Une piste nous conduit au belvédère aménagé d'ou le panorama est grandiose. De là, on peut également admirer les îles au loin, presque à nos pieds la plage du billet de 500 francs et le sphinx, magnifiquement découpé dans la roche lui aussi.


Nous empruntons le dernier bac en fonctionnement pour traverser la rivière Ouaième. L'ascension du Mont Panié offre de superbes paysages tropicaux. Tout au long, les gens de la Province Nord nous salue. La végétation y est abondante, de nombreuses cascades dévalent la montagne, la vue sur le lagon est fabuleuse et le dépaysement total. 

Bac de la Ouaième





















Nous prévoyons une halte à Koumac pour refaire le plein et déjeuner. Le principe étant de ravitailler l'essence dans les villes de plus grande importance dès que l'occasion se présente car ailleurs il n'y a pas de stations-services.

C'est en milieu d'après-midi que nous arrivons au Malabou Beach, l'endroit est paradisiaque, l'accueil est chaleureux. Nous prenons possession des lieux avant d'aller faire une promenade en amoureux sur la plage, la marée est basse, l'eau est chaude, nous savons la chance que nous avons d'être ici.

lundi 6 juin 2011

Nouméa -> Hienghène

Départ donné de Nouméa à 8h30 avec Céline et Edouard, direction Hienghène, via Koné-Tiwaka. Plus de 400 kilomètres en 7h30, c'est ça la Calédonie. Outre le fait que les kilomètres se comptent ici plutôt en durée, la multitude des paysages que nous avons traversé nous a valu plusieurs pauses photos. Prévoir donc de s'arrêter en gros toutes les deux heures pendant une heure.

Notre premier arrêt vers 10 heures pour la pause pipi et café nous a conduit chez Mc Denis pour le ravitaillement sandwich du midi que nous avons mangé sur la plage de Pindaï, accessible après 30 minutes de piste, plage la plus moche de la Calédonie, surnommée par mes soins, plage de Noirmoutier à marée basse, en clin d'oeil à Edouard le breton qui tenait tant à nous y amener et nous vous épargnerons de la photo, d'ailleurs on en a pas prise.











La Koné-Tiwaka est une des routes transversales, la plus belle, qui relie la côte ouest à la côte est et qui offre des aires de repos et de baignade ainsi que de splendides points de vue.

Sentier qui mène à la rivière (fougère géante sur la gauche)


Quelques heures plus tard, nous arrivions enfin à Hienghène pour prendre possession de nos bungalows respectifs. Après une bonne douche, nous nous sommes retrouvés autour d'un cocktail afin de savourer notre première soirée.

Vue de notre bungalow