dimanche 31 juillet 2011

Le Centre culturel Tjibaou

Pour la 4ème utilisation du pass' nature & culture, nous sommes allés passer notre samedi au Centre culturel pour, d'une part, visiter  ce magnifique ensemble architectural, construit sur la presqu'île de Tina, l'un des quartiers de Nouméa et d'autre part, pour assister au concert des "Magic System" qui se produisaient à partir de 19 heures à l'espace Kami-Yo dans les jardins qui bordent le centre.

 

L'intérieur pourrait s'apparenter davantage à un haut lieu d'exposition tel que le Centre Beaubourg à Paris, avec ses salles ornées de tableaux et de sculptures d'un art qui ne nous parle pas vraiment, exceptions faites pour les deux seules photos prises.

 

En revanche, les jardins, bien que pas très spacieux, sont un havre de paix où il fait toujours bon s'y promener au milieu des nombreux totems en bois sculptés que nous adorons.



Sur le chemin kanak, la légende raconte la création de la terre et du peuple à travers les arbres, les plantes, l'igname, le taro, les animaux tels que le lézard et le serpent, ici le tricot rayé, les ancêtres et les esprits, sacrés dans la culture mélanésienne.

 

 

 

Au bout d'un chemin, à travers la mangrove, se dresse une pirogue de taille réelle.


Après une première partie à la calédonienne, et malgré quelques ondées, nous avons pu pleinement profiter du concert.





dimanche 17 juillet 2011

Le Parc zoologique et forestier

Situé à quelques minutes du centre-ville, dans les hauteurs de Nouméa, le parc offre une belle balade reposante en compagnie d'une grande variété d'oiseaux, en volière ou en liberté, au coeur d'une végétation très diversifiée. La visite débute par la maison de la nature où des expositions permanentes ou temporaires s'installent régulièrement. Puis nous pénétrons dans le parc en direction de la forêt sèche. Celui-ci s'articule autour de 3 lacs, propose une promenade panoramique, un maquis minier, un sentier découverte et des aires aménagées pour le pique-nique.




















Ici, ainsi qu'au Parc provincial de la rivière bleue, on peut admirer le Cagou, oiseau endémique, emblème de la Nouvelle-Calédonie. Sa particularité est qu'il ne vole pas et pond un oeuf par an, il niche au sol et est donc une proie facile des prédateurs. Le notou, endémique lui aussi, est un pigeon de la Calédonie, le plus gros du monde.


Une autre des particularités de la Calédonie est la roussette, une grosse chauve-souris, dont la chasse est maintenant réglementée et qui peut finir dans votre assiette, tout comme le notou d'ailleurs.

 



Les paons, comme dans n'importe quel autre parc ici et ailleurs, déambulent comme bon leur semble et vous pouvez en apercevoir sur les cages ou même perchés dans les arbres.


En levant la tête, il n'est pas rare d'apercevoir une belle toile d'araignée finement tissée entre les arbres.


Au bord de l'eau, les martin-pêcheurs scrutent leur proie en compagnie des tortues.



Nous terminons la visite par le vivarium qui permet de contempler la vie paisibles des reptiles, iguanes, geckos ou même un boa.


Ici aussi, il y a des singes, certains à la mine triste, d'autres très intrigués par le visiteur et la plupart à faire des pitreries. 


Notre coup de coeur va pour les cacatoes très joueurs et les perruches de la chaîne ou d'Ouvéa pour la beauté de leur plumage.

samedi 9 juillet 2011

Île des pins 2/2

Le lendemain, nous embarquons avec Jean Rock, le meilleur piroguier de l'île, depuis Saint-Joseph pour découvrir la baie d'Upi (prononcer Oupi) et terminer notre croisière à la baie d'Oro, là où il y a la piscine naturelle.


Autant vous dire que le temps n'était pas trop avec nous au départ, nous avons eu droit à un bon grain comme on dit et il ne faisait pas super super chaud, vous jugerez par vous même.


Mais une fois les nuages dissipés, la journée a finit par virer au beau fixe, il ne faut tout de même pas oublier que depuis le 21 juin nous sommes en plein hiver (il y a pire). A partir du moment où le soleil a pointé son nez, que le moteur s'est arrêté et que la voile s'est déployée, ce fut magique. Il régnait un calme où seul le bruit de la pirogue glissant sur l'eau translucide rendait ce moment inoubliable, c'était comme dans un rêve, tellement de beauté dans ce que nous voyions que nous avions du mal à réaliser qu'un tel endroit puisse exister quelque part.

 

Durant le trajet, l'espace d'une seconde, j'avais remarqué la présence d'un seau sur la pirogue entre deux trois petites choses utiles, sans trop me poser la question sur l'instant. A l'arrivée, Jean est descendu de son embarcation afin de remplir son seau d'eau de mer et s'est dirigé sur la plage afin de nous attendre et c'est lorsque nous avons commencé à poser le pied sur ce que nous croyions être du sable alors qu'en fait il s'agissait de boue de la même couleur où nous nous enfoncions de 15 bons centimètres. La sensation n'était pas désagréable, après tout la boue c'est bon pour la peau et après un bon bain de pieds dans le seau (donc prévu à cet effet), il n'y paraissait plus.




Plage du débarquement (le notre)


















En s'enfonçant dans la verdure, nous trouvons le petit sentier qui rejoint la piscine naturelle. Là aussi, la nature nous offre de splendides paysages et la forêt prend un air tropical.

  

 
Nous arrivons à la piscine, l'endroit est désert aujourd'hui, il fait un peu frais pour se baigner, à part les mouettes qui font trempette. La marée est encore basse aujourd'hui, nous en profitons pour aller voir par où la mer arrive afin d'alimenter cet endroit de rêve. La mer remonte et s'écrase contre la roche, les poissons pris au piège dans les trous  d'eau attendent la délivrance.


Nous rejoignons vite le point de rendez-vous pour une dégustation de queue de langouste grillée les pieds dans l'eau ou plutôt dans le sable.


En longeant la plage, nous découvrons au milieu de la végétation, le Kou-bugny, petit "restaurant local". Les tables sont joliment dressées et attendent les gourmands. La maîtresse de maison nous installent et le temps s'arrêtent. Nous observons la beauté des lieux tout autour de nous. 

 

 

Le repas débute par une salade de chou blanc et papaye verte rapés, suivi de la queue de langouste et des cigales pour terminer sur une noix de coco fraîche. C'était fin bon (comme on dit ici). 


 



Nous repartons par la plage afin de faire le tour de lîle qui nous ramène devant "chez Régis", là où notre chauffeur nous récupère pour nous ramener à l'hôtel récupérer nos affaires et nous déposer au wharf prendre le bateau du retour. Le week-end s'achève mais les souvenirs sont bien là.





















En attendant sous le cocotier, nous sommes témoins d'une chute de noix de coco, ni une ni deux, nous voici tels des singes en train d'essayer d'ouvrir la bête sans outil avec ce que peut nous offrir la nature. La coco est en vie, dans notre frigo. Pour la petite anecdote, cela ne coûte que 70 CFP en supermarché, soit 59 centimes d'euro mais quel plaisir de se dépouiller sa coco tout seul (on ne le ferait quand même pas tous les jours).