samedi 9 juillet 2011

Île des pins 2/2

Le lendemain, nous embarquons avec Jean Rock, le meilleur piroguier de l'île, depuis Saint-Joseph pour découvrir la baie d'Upi (prononcer Oupi) et terminer notre croisière à la baie d'Oro, là où il y a la piscine naturelle.


Autant vous dire que le temps n'était pas trop avec nous au départ, nous avons eu droit à un bon grain comme on dit et il ne faisait pas super super chaud, vous jugerez par vous même.


Mais une fois les nuages dissipés, la journée a finit par virer au beau fixe, il ne faut tout de même pas oublier que depuis le 21 juin nous sommes en plein hiver (il y a pire). A partir du moment où le soleil a pointé son nez, que le moteur s'est arrêté et que la voile s'est déployée, ce fut magique. Il régnait un calme où seul le bruit de la pirogue glissant sur l'eau translucide rendait ce moment inoubliable, c'était comme dans un rêve, tellement de beauté dans ce que nous voyions que nous avions du mal à réaliser qu'un tel endroit puisse exister quelque part.

 

Durant le trajet, l'espace d'une seconde, j'avais remarqué la présence d'un seau sur la pirogue entre deux trois petites choses utiles, sans trop me poser la question sur l'instant. A l'arrivée, Jean est descendu de son embarcation afin de remplir son seau d'eau de mer et s'est dirigé sur la plage afin de nous attendre et c'est lorsque nous avons commencé à poser le pied sur ce que nous croyions être du sable alors qu'en fait il s'agissait de boue de la même couleur où nous nous enfoncions de 15 bons centimètres. La sensation n'était pas désagréable, après tout la boue c'est bon pour la peau et après un bon bain de pieds dans le seau (donc prévu à cet effet), il n'y paraissait plus.




Plage du débarquement (le notre)


















En s'enfonçant dans la verdure, nous trouvons le petit sentier qui rejoint la piscine naturelle. Là aussi, la nature nous offre de splendides paysages et la forêt prend un air tropical.

  

 
Nous arrivons à la piscine, l'endroit est désert aujourd'hui, il fait un peu frais pour se baigner, à part les mouettes qui font trempette. La marée est encore basse aujourd'hui, nous en profitons pour aller voir par où la mer arrive afin d'alimenter cet endroit de rêve. La mer remonte et s'écrase contre la roche, les poissons pris au piège dans les trous  d'eau attendent la délivrance.


Nous rejoignons vite le point de rendez-vous pour une dégustation de queue de langouste grillée les pieds dans l'eau ou plutôt dans le sable.


En longeant la plage, nous découvrons au milieu de la végétation, le Kou-bugny, petit "restaurant local". Les tables sont joliment dressées et attendent les gourmands. La maîtresse de maison nous installent et le temps s'arrêtent. Nous observons la beauté des lieux tout autour de nous. 

 

 

Le repas débute par une salade de chou blanc et papaye verte rapés, suivi de la queue de langouste et des cigales pour terminer sur une noix de coco fraîche. C'était fin bon (comme on dit ici). 


 



Nous repartons par la plage afin de faire le tour de lîle qui nous ramène devant "chez Régis", là où notre chauffeur nous récupère pour nous ramener à l'hôtel récupérer nos affaires et nous déposer au wharf prendre le bateau du retour. Le week-end s'achève mais les souvenirs sont bien là.





















En attendant sous le cocotier, nous sommes témoins d'une chute de noix de coco, ni une ni deux, nous voici tels des singes en train d'essayer d'ouvrir la bête sans outil avec ce que peut nous offrir la nature. La coco est en vie, dans notre frigo. Pour la petite anecdote, cela ne coûte que 70 CFP en supermarché, soit 59 centimes d'euro mais quel plaisir de se dépouiller sa coco tout seul (on ne le ferait quand même pas tous les jours).

 




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